L'imaginarium du docteur Parnassus

Avec sa troupe de théâtre ambulant, " l'Imaginarium ", le Docteur Parnassus offre au public l'opportunité unique d'entrer dans leur univers d'imaginations et de merveilles en passant à travers un miroir magique. Mais le Dr Parnassus cache un terrible secret. Mille ans plus tôt, ne résistant pas à son penchant pour le jeu, il parie avec le diable, Mr Nick, et gagne l'immortalité. Plus tard, rencontrant enfin l'amour, le Docteur Parnassus traite de nouveau avec le diable et échange son immortalité contre la jeunesse. A une condition : le jour où sa fille aura seize ans, elle deviendra la propriété de Mr Nick. Maintenant, il est l'heure de payer le prix... Pour sauver sa fille, il se lance dans une course contre le temps, entraînant avec lui une ribambelle de personnages extraordinaires, avec la ferme intention de réparer ses erreurs du passé une bonne fois pour toutes...

Voilà plus d'un an que je patiente langue pendante pour ce nouveau Terry Gilliam qui avouons le ne m'a pratiquement jamais déçu (mise a part pour les frères grimm). Un film qui aurait pu ne jamais voir le jour compte tenu du décès de Heath Ledger avant la fin du tournage (qui nous montre tout son talent une fois de plus).
L'acteur se voit remplacer chaque fois qu'il traverse le miroir par Jude Law, Collin Farell et Johnny Depp, 3 amis pour un bel hommage et la possibilité de ne pas avorter ce petit bijou.
Tout d'abord si comme moi vous êtes accro de l'univers de Lewis Caroll, mêlant imaginaire absurde au quotidien de personnages que nous pourrions croiser dans la rue vous allez être servi, les références sont d'ailleurs nombreuses.
Le personnage principal de Thony est simplement génial, homme mystérieux aux multiples facettes et secrets qui évolue tout au long de l'histoire. Les paris entre Parnassus magicien alcolo et un Diable avide de jeu (Tom Waits est excellent dans ce rôle et démontre qu'il est aussi bon acteur que musicien) font que nous aussi nous nous prêtons volontiers au jeu. Valentina (Lili Cole) est aussi très convaincante et Percy (Verne Troyer alias mini me de Austin Power ^^) toujours aussi drôle.
le souci du détail est extrêmement poussé et les costumes/décors de toute beauté.

Certainement l'un des film les plus ambitieux et rêveur de Terry Gilliam et un grand dommage que Heath Ledger ne soit plus.

Foncez dans le miroir de l'imaginarium sans plus attendre ! ;)

19/20

J'étais persuadé que Christopher Plummer était aussi l'acteur qui jouait Gandalf et Dulbledore mais en fait pas du tout ! Et d'ailleurs l'acteur qui jour Gandalf (Ian mc Kellen) n'est pas non plus le même que celui qui joue Dumbledore (Michael Gambon). Comme quoi la barbe est universelle et aussi trompeuse ;)

ho c'est bete j'aurais aimé qu'on y aille ensemble ...

je parlais a john mais cool si on peux y aller je pensait le voir vendredi soir mais je peu ptetr attendre ?

Mais... c'est de la merde, ce film !*

Non mais sérieusement, il y a un casting de folie (Colin Farell, Johnny Depp, Heath Ledger), il y a du budget pour faire des costumes géniaux et pondre des univers oniriques en 3D, mais... il y a surtout Terry Gilliam en réalisateur.

Et du coup ça donne : une histoire toute simple mais racontée de manière si décousue et confuse qu'on ne comprend rien (la narration est lamentable, c'est une honte, Terry j'irais vomir sur ta tombe), des mondes qui s'écroulent sans aucune émotion, des personnages dont on ne saisit pas la nature ni les objectifs et auxquels on peut encore moins s'identifier, de l'imaginaire qui se mêle au réel si bien qu'on ne sait plus du tout s'il faut s'inquiéter ou non des conséquences.

Bref, ça donne un film sans queue ni tête, ennuyant et pénible.
Le seul moment potable est l'apparition (oh, 30 secondes) de Johnny Depp qui parvient à être bon même dans la pire des bouses.

Note personnelle : toujours se méfier de Terry Gilliam, et en aucun cas retourner voir un de ses films au ciné.

*Que c'est bon de dire ça là où un autre a mis un 19/20 ^^

Bouse???
punaise t'a déjà vu une bouse toi ?

chris a écrit:

une histoire toute simple mais racontée de manière si décousue et confuse qu'on ne comprend rien

J'ai trouvé justement qu'on finissait par tout comprendre et que rien n'était amené de façon grotesque ou prévisible

chris a écrit:

des personnages dont on ne saisit pas la nature ni les objectifs et auxquels on peut encore moins s'identifier

Pareil, je trouve que l'on comprend de plus en plus les différents points de vues et mystères de chaque personnages

chris a écrit:

de l'imaginaire qui se mêle au réel si bien qu'on ne sait plus du tout s'il faut s'inquiéter ou non des conséquences.

N'est-ce pas l'effet voulu de ne plus vraiment faire de distinction entre le rêve et la réalité, nos faces cachées et notre façade et justement des conséquences ou non des choses?

Grand désaccord apparemment ^^

Un film unique, magique ou il faut se laisser transporter
je ne trouve rien à redire tout est justifié et ochestré par un grand maître qui ne perd pas la main, un vrai passioné de l'imagination de la magie sans jamais être surfait, niais ou tomber dans les clichés ou chercher à plaire à tout prix, il nous invite dans son monde, et ca vaut le coup.

Chaque personnage à son intêret et ses mystères,
valentine est fabuleuse, envoûtante...
Tony qui semble au début perdu se dévoile plus rusé...
et le docteur Parnassus, fatigué, desespéré mais toujours joueur !

L'histoire sous un aspect désorganisée
se révèle limpide si on se laisse happer par l'imaginarium ce passage controllé par Le docteur qui nous immerge dans les rêves de chacun (et le coté rêve est trés bien rendu, rien n'est fixe tout peux se transformer ne plus avoir aucun sens et nous ramener vers un autre chemin)


je trouve le dosage parfait et je suis heureuse que Terry G ai fait ce film, il fera partie de ma collection, pour sur ;)

19/20

Soof a écrit:

Bouse???
punaise t'a déjà vu une bouse toi ?

Haaa... que c'est bon la provoq' :) on appelle ça un troll je crois ^^
Naaan, pas une bouse. Mais quand même, à un moment donné je voulais sortir de la salle, quoi.

Le gros point noir pour moi, c'est la narration, qui fait qu'on ne comprend pas tout tout de suite.
Et à cela vous me répondez des trucs assez justes comme "on comprend les choses petit à petit", "à la fin tout est clair", et j'ajoute "dans la vie, personne ne viens te voir en te disant ses objectifs dans la vie". Bon, alors j'accepte de laisser une part de mystère, mais j'ai besoin à tout moment de pouvoir compter sur un personnage auquel me raccrocher, une valeur sûre et identifiée, un point de repère.
Ici, le personnage auquel je me suis le plus raccroché était peut-être Valentine, parce que ses mobiles semblent clairs dès le début. Et puis on se demande finalement qui est la mère de Valentine, si elle veut vraiment fuir ou non, et finalement on ne sait rien.
Je déteste être manipulé comme ça par un scénario bon sang !

Vous vous souvenez de The Machinist ? Et ben pareil (bon, moi je suis pas très malin, mais) j'avais pas vu la fin arriver. Pendant tout le film je voulais arrêter de le regarder, et je ne suis resté accroché que parce qu'il y a une photo géniale et un bon jeu d'acteur.

Et note à Soof : je ne sais pas comment tu peux apprécier à la fois L'imaginarium du Dr Parnassus et Twillight qui sont d'exacts opposés dans le genre fantastique ^^

heu ... j'ai adoré l'imaginarium et j'ai apprécié twilight (le 1 ...attention :p) mais pas pour les mêmes raisons (tu compares pas une fraise tagada à tout un dessert :p)
mais j'apprécie beaucoup de choses trés différentes, c'est pas plus mal non ?

et perso j'aime être perdue dans un film, ne pas deviner ce qui va se passer (c'est finalement ce qu'on appelle un scénario original, car quand on devine c'est que le film à une base concréte, une sorte de mode d'emploi)
mais il y'a une nuance entre le scénar qui te perd avec tact et celui qui te perd parsqu'il crois créer de l'effet de suprise et fait du creu ...

Ah mais je vois que les images 3D décevantes reviennent. ^^
Pour ma part, elles m'ont au contraire fait du bien, un grand bien d'avoir l'impression de voir un traitement différent de la 3D qui vise trop souvent a mon gout a copier la réalité avec un réalisme borné. Ici on a droit a quelquechose de plus proche d'une œuvre plastique avec ses couleurs, ses formes qui sont parfois éloignées de la vision du réel, un peu comme un tableau de Dali qui se mettrait à bouger.
Un traitement "parfait" aurait rendu le tout bien plus stérile et moins personnel.
Du réel, irréel, au même titre qu'un décor de théâtre sur roulette ;)

Bien dit :p

Hum, une bouse merveilleuse, ou une merveille bouseuse... ça donne envie de le voir.
On vous dira ça!
Par contre si c'est comme "le Machinist", Alex risque de s'ennuyer : à chaque fois il sens la fin à des kilomètres, du coup plus aucune surprise.
Retrouve t'on l'esprit du "Baron de Munchausen" dans celui-ci?

spiral out a écrit:

Ah mais je vois que les images 3D décevantes reviennent. ^^
Pour ma part, elles m'ont au contraire fait du bien, un grand bien d'avoir l'impression de voir un traitement différent de la 3D qui vise trop souvent a mon gout a copier la réalité avec un réalisme borné.

Oui, ce n'est pas ça qui m'a le plus dérangé, surtout que c'est totalement assumé (les collines toutes rondes par exemple). Mais question effets spéciaux je suis assez tolérant je crois. Enfin je n'ai pas pu m'empêcher de penser au dernier billet du blog de Julien sur la 3D photoréaliste ! haha ^^

Déborahmia a écrit:

Hum, une bouse merveilleuse, ou une merveille bouseuse... ça donne envie de le voir.
On vous dira ça!
Par contre si c'est comme "le Machinist", Alex risque de s'ennuyer : à chaque fois il sens la fin à des kilomètres, du coup plus aucune surprise.
Retrouve t'on l'esprit du "Baron de Munchausen" dans celui-ci?

ca n'a rien à voir avec machinist, chris parlait juste du coté histoire qui nous perd,
mais moi au contraire je l'ai trouvé très claire :)
on retrouve muchausen mais c'est tout de même trés différent !

Je me demande si pour apprécier il ne faut pas lire le pitch (le faux résumé accrocheur). Enfin perso ça m'aurait aidé.

Dans "Les enchantements d'Ambremer", qui est le livre que j'ai offert à Mathilde pour son anniv' demandez-lui de vous le prêter, il y a un vrai mélange entre la réalité et le réel, on trouve des gnomes ou des mages dans le métro parisien, et ça ne m'a pas gêné, du moment que l'on sait qu'une incantation a des effets sur la réalité (mais je suis en train de penser que ça doit être le même délire dans Harry Potter que je n'ai jamais lu/vu).
Dans l'Imaginarium, à l'opposé, les personnages évoluent dans des rêves et ils en ressortent, mais on ne sait pas si leur mort en rêve signifie leur mort dans la réalité par exemple.

Enfin, ça c'est rien du tout, à côté de la narration qui torpille la compréhension de l'histoire. Mais on n'est pas tous d'accord sur ce dernier point, et comme ça semble être une remarque personnelle - que je maintiens -, pas la peine d'y revenir ;)
A chacun de se forger son avis !

tout à fait, à chacun son avis !

pour ma part à la fin de la projection je me suis pas senti complètement satisfait du nouveau délire de Terry,
je me demande toujours pourquoi d'ailleurs !, dans ce film, il y a tout pour plaire à un type comme moi : de bon acteurs, une histoire délirante, originale, fantastique, irréelle, de l'humour et un brin de poésie...

mais en le comparant au baron de munchausen, et Brazil je n'arrive pas à le trouver meilleur mais je me dit aussi que je suis nostalgique et que ce film n'a pas forcement pour but d'être meilleur que ses grand frères.

j'ai au fond un doute qui se cache : pourquoi ce film ressemble tellement "aux aventures du baron de Munchausen "
un homme de théâtre au style vieillissant et pauvre, une jeune fille, la mort, son imaginaire et ses histoires délirantes !

en fait tout est bien normal, Terry Gilliam est comme Tim Burton, il fait toujours le même film ( c'est violent ça) à quelques différence près, et pour notre plus grande satisfaction !

j'adore le style, la narration et la critique sociale des films de Gilliam mais j'ai trouvé ce film un peu trop lourd, trop de quantités et de retournement de situations.

on sens que Terry à fait un bon film mais on sens aussi qu'il vieillit (sentiment purement partagé avec moi même) qu'il manque de légèreté.

Je sais pas si les spoilers sont autorisés mais bon...

Spoiler:

Bon sinon j'ai pas vu beaucoup de Gilliam donc je peux pas trop comparer au reste